Comment la mise en place d’un simple logiciel pour décrire l’organigramme d’une entreprise pourrait-elle déclencher une innovation managériale, le renforcement du self-management, et remettre profondément en cause le concept du pouvoir ?
Ce questionnement m’a été donné par un chef d’entreprise que j’ai accompagné : « Comment représenter l’organisation ? » Pour que chacun se situe, voit où sont les autres, et que tout le monde puisse évoluer facilement.
Comme beaucoup, ce dirigeant a commencé ce travail en utilisant un organigramme. Insatisfait, il passe à un système de rosaces qui montre rapidement ses limites : manque de concepts, d’outils, de savoir, de compétences… Surtout, il ne parvient pas à y faire entrer tout le monde. C’est alors que son parcours le conduit vers HolaSpirit, outil puissant mais pour lequel un accompagnement s’impose, du fait de sa richesse et de sa complexité. C’est comme cela que la technologie peut être à l’origine d’une transformation managériale et self-managériale.
Avec l’holacratie, est arrivé un organigramme plus vivant et représentatif de la réalité, dans lequel les gens, salariés et managers se retrouvent. Avec son émergence, est apparue la nécessité de créer le logiciel associé, à l’origine GlassFrog. Un outil né en même temps que la constitution et qui a évolué parallèlement, tout comme HolaSpirit qui a été développé quelques années plus tard.
Pour qui veut visualiser et rendre explicite l’organisation de son entreprise et les rôles constitutifs de celle-ci, ces outils sont une solution. Associés à un outil comme l’holacratie, ils libèrent un potentiel de puissance totalement inédit. La mise en place de cette nouvelle technologie peut, c’est certain, déclencher une transformation managériale.
Un logiciel déclencheur…

Reprenons donc le cas de cette entreprise qui décide de s’équiper d’un logiciel capable de refléter et de piloter son organisation. Comment y intégrer cinq sociétés, dans plusieurs pays, quatre cents personnes dans le logiciel. Comment s’assurer que celui qui va vous accompagner soit prêt à jouer le jeu et à se cantonner à la mise en place d’un logiciel ?
Une fois les interrogations levées, le travail se concentre sur le logiciel lui-même. Un logiciel qui, somme toute, est assez simple, visuel et graphique, s’appuie, sans vraiment le dire, sur des notions et, notamment, celle de rôles, de raison d’être ou encore de domaines et de redevabilités. Autre notion embarquée, celle de cercles, souvent associée à celle d’équipe.